Marie Curie Prix Nobet 1911

Découverte de la radioactivité naturelle en 1898

Le 17 février 1898, Marie note le comportement étrange de deux minéraux d’uranium (la pechblende, oxyde d’urane, et la chalcolite, phosphate de cuivre et d’uranyle) et découvre, en juillet 1898, à l’intérieur un nouveau métal, elle le nomme polonium …

Puis un autre le 19 décembre 1898, auquel Marie et Pierre Curie donnent le nom de radium, ils écrivent :

" La nouvelle substance radio-active renferme certainement une très forte proportion de baryum; malgré cela, la radio-activité est considérable. La radio-activité du radium doit donc être énorme."

Pierre et Marie Curie et prouvent - découverte majeure - que la radioactivité n'est pas le résultat d'une réaction chimique mais un phénomène physique naturel, une propriété de l'élément, en fait des noyaux de l'atome instables, dits radio-isotopes, se transforment spontanément, se désintègrent en dégageant de l'énergie sous formes de rayonnements divers.

Les rayonnements ainsi émis sont appelés, rayons gamma, rayons beta.

Ainsi elle invente la radiographie encore utilisée aujourd'hui, celle là même qui nous photographie de l'intérieur lorsqu'on se casse un os.

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A la fin du XIXè siècle, Pierre Curie découvre l'effet piézo-électrique :

Il remarqua qu'en appliquant une force mécanique à un cristal (en appuyant dessus, par exemple), celui-ci générait un courant électrique.

Cette propriété remarquable est étudiée par G. Lippman, qui découvrit alors l'effet inverse, à savoir que si l'on excitait électriquement un cristal, celui-ci se mettait à vibrer et que si l'excitation était constante, la vibration le serait elle aussi, et on obtiendrait ainsi un rythme d'une fréquence très régulière.

Autrement dit, on fabriquerait un étalon précis et régulier, qui pourrait servir de base pour mesurer le temps : il suffirait juste de compter les vibrations !

C'est bien l'énergie d'un caillou qui vous donne l'heure exacte, alors il est logique que les pierres, selon leurs compositions chimiques influencent également sur notre métabolisme.

Qu'on le veuille ou non cette énergie, aussi infime soit-elle, est belle et bien présente depuis des milliards d'années.

Nos ancêtres en ressentaient leurs effets et n'avaient pas besoin d'être aussi pragmatique pour y croire.

Depuis la nuit des temps ils les utilisaient de par le monde, on a retrouvé des sceaux gravés d'une écriture ancienne dans la culture minoenne (5000 ans avant les pyramides), et du lapis-lazuli dans certaines tombes mésopotamiennes, du jade et des émeraudes dans les tombeaux chinois etc etc.